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mardi 24 avril 2007

la SNTR se présente

Vous aussi, rejoignez les 1700 internautes qui utilisent régulièrement les services de la Société Nationale des Trains en Retard ! Sur notre site internet, vous retrouverez nos meilleures campagnes de communication, une présentation de nos filliales et produits. Vous pouvez aussi télécharger votre carte d’abonné et votre coupon mensuel « 6 heures de retard garanties ». La SNTR, c’est aussi un espace où vous enregistrez la ponctualité réelle de nos trains, et où vous pouvez suggérer les actions à mener pour assurer un service de qualité. Parcequ’à la SNTR nous ne manquons pas d’idées d’avance pour vous donner des heures de retard, nous avons, nous aussi, battu notre record de vitesse sur rail. Un grand moment à voir ! SNTR : donner au train des heures de retard !

SNTR

6 commentaires:

Anonyme a dit…

Ne vous inquiétez pas, grâce à la directive numéro 91/440/CEE de l'Union Européenne, à l'horizon 2009, vous pourrez faire pression auprès de vos élus régionaux pour qu'ils changent d'opérateur ferroviaire pour vos transports régionaux et inter-régionaux.

Qui gagnera l'appel d'offre ? Virgin railways, Véolia transport, Deutsche Bahn ou pourquoi pas la RATP ?

Ça se passe en ce moment pour le Fret. Mais, les nouveaux entrants ne s'intéressent qu'aux dessertes rentables (les trains de céréales, les trains de cailloux, les trains de voitures neuves...), laissant à la SNCF que le "service publique" c'est à dire ce qui ne rapporte rien (les wagons isolés des PME, les transports de produits frais risqués, la messagerie...). D'où ses difficultés dans cette branche.

Demain la libéralisation concernera le transport de voyageurs. Est-ce que vos lignes intéresseront les nouveaux opérateurs ? C'est à dire : Y a-t-il de l'argent à se faire ? Rien n'est moins sur...

Après, on comptera les points.

Anonyme a dit…

Bonjour,
Je suis d'accord avec vous sur l'histoire de la privatisation mais cela donne-t-il le droit à la SNCF de se moquer des usagers comme il le fait actuellement.
Des millions sont dépensés dans le TGV et nous alors? La SNCF fait une campagne de pub avec son fleuron ce qui est normal mais il faudrait qu'elle regarde un peu l'état des lieux des autres lignes. Elle a tendance à se comporter comme une entreprise privée et voir plus ce qu'elle juge rentable que le reste.
De plus, actuellement, elle affiche des merveilleux panneaux dans les gares indiquant les retards de plus de 10 minutes par des visages rouges. Ces panneaux sont erronés car il n'y a pas la notice qui va avec. Un train supprimé ou qui n'arrive pas à destination est vert car ce n'est pas un retard qu'il subit. Bien d'autres trains ont également des retards de plus de 10 minutes et ils sont en vert. En quel honneur?
Cordialement

Anonyme a dit…

<< Elle a tendance à se comporter comme une entreprise privée et voir plus ce qu'elle juge rentable que le reste. >>

Malheureusement, c'est ce qu'on lui demande...

Je ne sais pas comment fonctionnent les nouveaux affichages des trains. Mais la notion de retard des trains est très relatif en fonction de l'autorité organisatrice et varie en fonction du contrat passé avec les régions. Exemple, un retard de moins de 5 mn n'est pas sanctionné par l'Ile de France pour un Transilien. Et, en fonction des lignes, les objectifs de régularités ne sont pas les mêmes. Mais en moyenne, c'est 95% des trains avec moins de 5 mn de retard. Si la SNCF n'atteint pas ces objectifs, elle paye des pénalités au STIF.

Sur certaines lignes régionales, il est reconnu des difficultés structurelles d'exploitation. Et les objectifs retenus par le contrat Région-SNCF peuvent être très en deçà des 95% de l'IDF. Je vais enquêter des objectifs "tolérés" pour la ligne Paris-Granville et je vous donnerais ça sur cette page.

Mais, je le répète, l'interlocuteur privilégié de la SNCF pour ce qui est des TER et des Intercités, ce sont les élus régionaux. C'est avec eux que sont contractualisés les seuils de tolérance. Par exemple : la présence de personnel dans les gares très tard le soir ou tôt le matin, le confort et la propreté des rames et des gares, l'intermodalité entre les transports et si des correspondances doivent avoir lieu entre certains trains, le niveau d'informations dans les trains et en gare...

Après, en exploitation, la SNCF s'assure que l'objectif minimum du contrat est atteint sans que ça ne lui coûte trop. Trop dépasser le minimum prévu au contrat est souvent une charge plus qu'un bénéfice.

Anonyme a dit…

ça ne doit pas empêcher les usagers de reprocher à al SNCF et à RFF leurs fautes !

C'est à cela que sert la SNTR.

Anonyme a dit…

Chose promise, chose due.

L'objectif de ponctualité sur la ligne InterCité Paris-Granville est de 84% des trains avec moins de 3 minutes de retard.

Cette année, à la 15eme semaine de l'année, l'objectif n'était pas réalisé, seulement 81,60% des trains circulaient avec moins de 3 minutes.

Attention, certains trains sillonnant la ligne n'entrent pas en compte dans ce calcul car ils relèvent uniquement de l'activité TER Basse-Normandie. C'est le cas par exemple du train surnommé "la navette" Dreux-Granville 853071 et le retour le soir Dreux-Argentan 853016 et Argentan-Granville 853044 habituellement assurés avec des vieux autorails de type X4100.

A noté au sujet de cette dernière desserte : il arrive souvent qu'elles soient remplacés par des bus pour "défaut de matériel" alors que sur les voies d'à côté il semble y avoir pléthore de matériel plus récent de type autorail X72500 qui assurent les InterCités. Je crois bien que ça a été le cas jeudi ou vendredi dernier.

La raison est qu'il existe des procédures de négociations entre l'activité TER et l'activité IC pour se prêter du matériel roulant sur une même ligne en cas de soucis. On appelle ça une "demande d'assistance". Mais, cette procédure n'est pas forcément appliquée. En effet, une histoire de gros sous ou de politique commerciale de l'une ou l'autre activité peut empêcher cette négociation.

Ce qu'on appelle les activités ferroviaires sont gérées comme des entités à part au sein de la SNCF. Ainsi, les trains TER, Grandes-Lignes ou InterCités sont parfois mis en concurrence.

Le prêt de matériel entre activité se facture. Parfois les intérêts des uns va en contradiction avec les intérêts des autres. Ainsi, soit le prix demandé apparait comme trop élevé par le demandeur et donc on estime qu'affréter des bus revient moins chers, soit le prêt de rames est tout simplement refusé par l'autre activité "concurrente" par peur de dégrader la fiabilité de ses propres trains.

Alors que tout ceci ce passe à l'intérieur d'une même boite. Imaginez quand tout sera géré pas des sociétés différentes !

fm a dit…

Je vous remercie pour tous les renseignements que vous avez pu nous fournir et qui nous permettent à nous usagers de pouvoir un peu mieux comprendre le système en place.
Pour ce qui est du remplacement de "la navette" par un car, il faut savoir que dans le sens l'aigle-dreux le matin et sens inverse le soir, le bus ne remplace quasiment jamais le train, on poireaute 40 minutes à la place.