Google

dimanche 29 avril 2012

Compte-rendu réunion

Réunion lignes Intercités autour d’Argentan

Mercredi 25 avril 2012 à la gare d’Argentan

 

En présence de :

SNCF : Mme Putcrabey, directrice des lignes Paris-Granville et Caen-Le Mans-Tours, et
             Mme Aude Rechâtin, responsable du pôle clientèle

CGT 61 : M. Coster et M. Bassière

Association Avenir Verneuil : M. Le Bossé et M. Andrès

BPCR (Caen-Rennes) : M. Jacquet et M. Delafosse

Usagers Paris-Granville : Anne Roulier

Ordre du jour : faire le point sur les lignes Intercités au 1er trimestre.

 

PONCTUALITE, REGULARITE

La ponctualité des trains a été très moyenne, voire mauvaise aux mois de février et mars, à la suite de la vague de grand froid qui a traversé la France et qui a beaucoup détérioré le matériel. En janvier, les taux étaient plutôt bons, mais ils sont très atténués par les mauvaises performances en février et mars. On arrive à une moyenne de 87,7 % de trains « à l’heure ». (Rappelons qu’au niveau national, il est convenu de considérer les conditions comme « satisfaisantes » pour un taux de ponctualité de 92 %.) En 2011, sur la même période (où il y avait également eu de la neige), on était sur un taux de 89,8 %... Et il faut souligner que ce taux est le taux brut fourni par RFF, sans la pondération que calcule la région pour les TER… (Pour rappel, le compte-rendu que j’ai fait sur le blog de la réunion du 2 mars au CRBN vous donne les explications de la pondération.)

Mme Putcrabey « modère » quand même ces mauvais résultats en soulignant que sur cette période et malgré les intempéries, un seul train a été supprimé (à la différence des autres lignes) et que la grande majorité des trains mis en circulation ont respecté la composition (le nombre de voitures) prévue.

Mme Putcrabey donne des explications aux retards subis :

-         Neige et froid : ces intempéries ont un impact sur les moteurs des trains, sur les portes (qui restent gelées) et sur les infrastructures (rails, aiguillages). Ce sont, comme les feuilles mortes à chaque automne, des problèmes récurrents. Des solutions y sont apportées au fur et à mesure : en cas d’intempéries, la réduction de la vitesse des trains est imposée, d’où les retards accusés (mais n’oublions pas que, durant la période d’enneigement, les trains roulaient, alors que les voitures restaient sur le bas-côté des routes…) ; pour éviter le gel des trains, la SNCF laisse les moteurs « tourner » pratiquement toute la nuit quand ils ne circulent pas ; contre les feuilles mortes, la SNCF et RFF ont fait, l’automne dernier, un gros effort d’anticipation et un travail de dégagement des environs des voies pour limiter le phénomène de « patinage ». Mme Putcrabey souligne que, contrairement à ce qui est souvent dit, les autres pays sont soumis à ces mêmes problèmes (la plupart des pays voisins fonctionnent avec quasiment le même matériel que la France) et nous informe qu’un partenariat entre la SNCF-RFF et le CNRS a été mis en place pour y trouver des solutions…

-         Travaux : le planning de travaux annoncé sur le site SNCF et en affichage dans les gares a pris du retard à cause de la vague de froid sur toute la France, mais le dernier ralentissement qui était annoncé a finalement été levé le 21 avril (jusqu’à la prochaine tranche de travaux).

-         Enfin, concernant les problèmes qui m’ont été signalés et que je soulève, Mme Putcrabey me répond que, concernant les trains dont la mise en place en gare de Vaugirard a été très tardive, avec donc un départ à retard de nos trains, cela était dû à des incidents sur les trains antérieurs, qui arrivaient en retard à Vaugirard et ne pouvaient donc repartir à l’heure.

 

CADENCEMENT

Le nouveau cadencement semble « tenir la route » (ou plutôt tenir les rails…) puisqu’en janvier, avant les intempéries, on arrivait à une régularité de 92 %.

Toutefois, comme cela nous avait été annoncé, les horaires qui ont été mis en place en décembre et qui ne satisfont pas les usagers ont fait l’objet de discussions et de négociations avec RFF, les autres lignes et le STIFF, sur la base des réclamations que nous leur avons fait « remonter ».

Malheureusement, c’est, évidemment, très compliqué car selon qu’il s’agit de TER ou d’Intercités, les interlocuteurs ne sont pas les mêmes. Concernant les TER 16510 (arrivant à Paris à 08h116), 16515 (partant de Paris à 18h13) et 853035 (partant de Dreux à 18h19), la révision des horaires de ces trains est du ressort des régions de Basse et Haute-Normandie. A ce jour, rien n’est sorti de ce côté mais Mme Putcrabey ne nous cache pas qu’une modification du train 16515, pourtant très réclamée, lui semble très très difficile, voire improbable, dans la mesure où il s’agit d’un train circulant en pleine heure de pointe et que, sur ce créneau, on ne peut plus « glisser une aiguille dans la botte de foin »…

Côté Intercités, nous avions fait des réclamations sur :

-    le 3440 (partant de Granville à 15h09, jugé trop tôt) et le 3431 (partant de Paris à 13h55, jugé trop tard). C’est compliqué car ces deux trains sont « liés » dans la mesure où ils se croisent sur ce créneau au niveau du tronçon en voie unique, ce qui rend tout changement d’horaire impossible, dangereux.

-    le 3435 (qui part de Paris à 15h28 le vendredi, pour lequel une demande d’arrêt à Foligny a été faite pour permettre la correspondance avec le TER Caen-Rennes). Cette demande n’est pas du ressort de la direction des Intercités (apparemment, ce sera à la région de trancher…). 

-    le 3451 (dernier Paris-Granville, qui part désormais à 19h43, jugé trop tôt). Un décalage de 0 à 30 minutes mettrait ce train forcément en conflit avec au moins deux transiliens. La seule possibilité pour retarder le départ de ce train serait à 20h25, ce que les habitants de Granville (ou de la fin de ligne) jugent tard. Mais Mme Putcrabey souligne que sur ce créneau, on gagnerait de la vitesse et donc 7 minutes de moins sur la totalité du trajet… N’hésitez pas à donner votre avis à ce sujet.

 

ACTUALITE COMMERCIALE

Pour les week-ends de mai, il est prévu de mettre plus de rames sur rails.

D’autre part, la direction de la ligne recommande fortement de réserver ses places, surtout pour les Paris-province du vendredi soir, et pour les province-Paris en fin de week-end, ce qui lui permettra éventuellement d’ajuster le nombre de rames en circulation.

Elle nous informe également de la mise en place des e-billets depuis le 24 janvier : ce sont des billets qu’on peut acheter sur Internet, qui donnent un identifiant. Il suffit d’imprimer cette réservation et de la présenter au contrôleur à bord du train (plus besoin de composter, échange possible, moins de risque de perdre le billet). Attention, toutefois : ceci n’est possible que sur certaines lignes, certains tronçons et certains trains, et évidemment, cela ne concerne pas les abonnements…Allez voir sur le site Internet quand même, c’est intéressant.

Enfin, il nous est rappelé que, sur la ligne Paris-Granville, il n’est toujours pas question d’imposer une réservation obligatoire (même si Mme Putcrabey trouve, elle, que cela permettrait à la SNCF de mieux gérer le nombre de voitures qu’elle met en circulation pour chaque train…).  Pour l’instant, la région, comme les usagers, s’oppose toujours à ce que les Régiolis, qui seront livrés, en 2013-2014, imposent la réservation…

Une charte « garantie voyageurs » a été mise en place, que l’on peut trouver sur le site SNCF.com.

Sur les problèmes en gare, il est signalé qu’à Granville, les horaires des guichets sont très réduits (ils n’ouvrent le matin qu’à 08h40, et pas tous les jours…) et que les bornes informatisées ne prennent pas les billets pour les paiements en argent liquide.

Enfin, il est rappelé que, en gare de Verneuil-sur-Avre, pour des raisons de sécurité, du fait du nombre croissant de voyageurs valides qui traversent les voies sur le passage planchéïé plutôt que d’emprunter la passerelle, RFF va supprimer ce plancher. (Juste un rappel : dans les gares où est maintenu un passage planchéïé, c’est juste pour permettre aux personnes à mobilité réduite de passer d’un quai à l’autre, accompagnées ou sous le contrôle d’un agent de la SNCF ; en aucun cas ce n’est un raccourci ou une facilité pour les autres voyageurs qui, eux, doivent emprunter la passerelle ou le souterrain en place…) L’association Avenir Verneuil demande à être associée aux discussions et aux décisions qui seront prises pour cette gare.

 

Merci d’avoir lu ce compte-rendu jusqu’au bout. Je n’ai pas eu le temps, depuis le 28 janvier, d’organiser une seconde assemblée générale pour l’élection d’un nouveau bureau pour notre association. J’espère pouvoir le faire d’ici la première quinzaine de juin, avant les départs en vacances d’été… Je vous tiens informés.

Anne, présidente

 

1 commentaire:

Elias a dit…

Merci beaucoup pour ce CR !